Tessa Worley gagne à Aspen : « un soulagement »

28 novembre 2010

Tessa Worley, qui a signé samedi la deuxième victoire de sa carrière dans le géant de Coupe du monde d’Aspen (Colorado) après celle de 2008, a avoué sa « surprise » d’avoir réussi une belle deuxième manche qui lui a offert la victoire malgré « certains doutes » au départ.

Cette victoire a-t-elle un goût différent de celle d’il y a deux ans ?

T.W: Ce n’est pas évident de comparer ces victoires, elles sont différentes. Aujourd’hui (samedi), ça s’est joué à très peu de chose. Les centièmes ont basculé de mon côté. Je suis vraiment super heureuse d’être allée chercher la victoire en tout donnant. J’étais au maximum de moi-même, je n’avais plus d’énergie en arrivant en bas de la seconde manche. Je suis content que cette énergie se soit transformée en un petit centième qui a fait la différence.

Comment avez-vous construit votre succès ?

T.W: Entre les deux manches, il faut arriver se remettre dans une course et se dire qu’en étant 8e à 60/100 de la tête, c’est encore largement possible de remonter et de faire partie des meilleures. Surtout qu’en première manche, je n’avais pas produit mon meilleur ski, je savais que je pouvais faire beaucoup mieux. Il fallait que je règle deux-trois choses, ce n’était pas évident de tout mettre en place mais j’ai réussi. C’est quand même une surprise parce qu’au départ (de la seconde manche), il y avait quand même certains doutes.

Cela change-t-il la façon dont vous voyez le reste de la saison ?

T.W: Non, je vois ma saison de la même façon, ce n’est pas comme si c’était ma première victoire. Je veux me voir à chaque course dans les 10 meilleures, voire même dans les 5 meilleures. Pour ça, il y a encore du boulot. C’est un soulagement, encore une bonne étape de franchie mais le travail n’est pas fini.

Quel peut être l’impact sur le reste de l’équipe de France de géant ?

T.W: J’espère que ce succès va ouvrir la voie à toutes les filles car on est une bonne équipe et on marche plutôt bien. On s’entraîne toutes ensemble et on sait de quoi on est capable. Il suffit d’avoir ce petit grain de folie qui fait que ça marche !

Source : Eurosport

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